Le masque alternatif [1]
Le masque alternatif en tissu, souvent fait-maison, est recommandé par l’Académie de Médecine [2] pour les sorties nécessaires en période de confinement. Comme le rappelle le Directeur Général de la Santé, il ne faisait pas partie des gestes barrières [3], mais «ces masques permettent de se protéger des postillons, lorsqu’on est en face à face. Nous encourageons le grand public à porter ces masques alternatifs…».

Le masque FFP2
Le masque FFP2 est une protection respiratoire individuelle, destiné à protéger le porteur contre les risques d’inhalation d’agents infectieux transmissibles par voie aérienne.

Le masque chirurgical
C’est un masque anti-projections, destiné à éviter lors de l’expiration de celui qui le
porte, la projection de sécrétions pouvant contenir des agents infectieux transmissibles : porté par le soignant, il protège le patient ou le matériel, porté par le patient contagieux, il protège son entourage.

En synthèse
Mettre des maques oui, oui et oui, n’en déplaise au Siècle des Lumières et à Voltaire (retrouver sur le sujet un article complet du Dr E. André ).
Se rappeler qu’il n’est qu’un des éléments des mesures d’isolement, qu’il faut bien en choisir le type selon l’objectif, qu’il est important de bien savoir le mettre et l’ôter.
Grenoble le 7 avril 2020

Auteur
Dr Étienne ANDRÉ
Retraité, Grenoble
Administrateur de la Fondation Edith Seltzer
Président du Comité Médical
Addictologie, Santé Publique
20 ans d’addictologie au CHU de Grenoble
20 ans dans la recherche : douleur, maladies du vieillissement, addictions
40 ans de Santé Publique : formations, programmations d’actions de santé, organisations de consensus d’expert pour la pratique médicale
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